Αναφορά στο Χαρωπό το 1873 στο βιβλίο Archives des missions scientifiques et littéraires
Αναφορά στο Χαρωπό το 1873 στο βιβλίο Archives des missions scientifiques et littéraires
Archives des missions scientifiques et littéraires 1. 1873
αλλά στο δρόμο επισκέφτηκα το μικρό χωριό του
Ράντοβο, μια ώρα πιο πέρα από το Ντεμίρ-Χισάρ, μια μεγάλη πόλη που είναι τέσσερις ώρες από τις Σέρρες.
Mon opinion était déjà faite à Serrès par la lecture des textes,
et c'est pour remplir un devoir et comme par acquit de cons
cience que je voulus voir Yovan, l'interroger et juger par moi
même s'il restait quelque possibilité de lui attribuer la paternité
au moins d'une partie des chants du Rhodope. Pour cela je me
rendis à Krouchovo, mais en passant je visitai le petit village de
Radovo, à une heure au delà de Demir-Hissar, gros bourg qui
est lui-même à quatre heures de Serrès; il paraît qu'une des pre
mières pièces sur Orfèn, notre Orphée, y a été recueillie. Le
vieux pope bulgare qui, dans sa maison, formée d'une seule
chambre, faisait lire le psautier grec à quatre ou cinq petits gar
cons, me dit avoir connu dans le pays deux chanteurs, morts
depuis peu d'années à un âge avancé. Il n'avait entendu, et par
hasard, car son plaisir n'était pas là, que l'un d'eux, portant le
sobriquet de grammatik, parce qu'il était l'écrivain du village,
et le seul nom fameux qu'il se rappelât était celui de Marko Kra
liévitch ou fils de roi, le héros que se disputent les Serbes et les
Bulgares; celui d'Orfèn lui était inconnu. Ce pope me confirma
l'usage, si différent des habitudes serbes, où sont les chanteurs
bulgares, ceux toujours qui ne le sont pas de profession, cela
s'entend, de réciter sans s'accompagner d'un instrument.
Les deux localités précitées sont encore dans la vallée du Stry
mon (Cтpумa, St